Le tango est né à la fin du XIXe siècle en Argentine et en Uruguay, dans les quartiers populaires de Buenos Aires et Montevideo.
Le tango voit le jour plus spécialement dans les abattoirs du sud de l’Argentine, entre gens de couteaux et de lupanars. C’est d’abord une danse canaille exécutée par les guapos (les gouapes) des faubourgs, un défi lancé par des machos querelleurs, une bravade de caïds ; il devient par la suite une plainte de l’âme en peine, celle de l’amant délaissé, une lamentation mélancolique sur ce que le temps efface, sur ce qui ne reviendra plus.
La légende a longtemps attribué l’invention de la confiture de lait à un soldat de l’armée napoléonienne qui aurait oublié une casserole sur le feu.
Manque de chance, des registres la mentionnent dès 1620, importée du Chili par... des Argentins. Pas de pot (c’est le cas de le dire) cette fois pour ces derniers qui revendiquent avec insistance la paternité de la friandise : J’ai déjà eu droit à l’histoire du gaucho dans la pampa qui oublie son lait..., etc, etc...
Les peuples indigènes du Brésil et du Paraguay boivent du maté depuis les temps les plus anciens. De leur côté, les Européens n’en entendirent parler qu’au XVIe siècle, par les récits de voyages d’un explorateur espagnol qui rapportait que les Indiens Guaraní du Paraguay préparaient une infusion de feuilles favorisant la bonne humeur et chassant la fatigue.
La tradition argentine et uruguayenne du Tango, aujourd’hui renommé dans le monde entier, est née dans les milieux populaires des villes de Buenos Aires et de Montevideo, dans le bassin du Rio de la Plata.
Dans cette région où se mêlent des immigrants européens, des descendants d’esclaves africains et des autochtones, les criollos, a émergé un mélange hétéroclite de coutumes, de croyances et de rituels qui s’est mué en une identité culturelle caractéristique.
École de tango argentin de salón • Tango Social Villa Urquiza en Charente - Deux-Sèvres - Vienne