Grimaçant de remords,
Vieux, triste et ne valant rien,
Je marche, le pied lourd...
Je vais, accablé par ma douleur.
Loin de la grande ville
Qui m’a vu fleurir,
Dans des rues toutes étrangères,
Je sens mon âme s’assombrir.
Personne ne prête attention à mon agonie,
Ni se préoccuper de ma douleur.
Personne ne veut mon amitié,
Je suis seul, avec mon amertume.
Et c’est ainsi que j’erre perpétuellement
Depuis le jour où je suis parti,
Où, à la poursuite d’un rêve insensé,
Jai tout abandonné, tout...
Et c’est en marchant sans but
Que j’ai soudainement réagi
En entendant un disque ;
Qui jouait ce tango :
« Garçon, apporte-moi un autre verre »
- C’est ce que chantait Carlos Gardel.
Et en l’entendant,
Tout mon passé m’est revenu en mémoire :
Les heureuses années de ma vie de garçon...
Ma vieille, ma bande de copains...
La copine que j’ai abandonnée...
Ce tango a fait ressurgir tout cela de ma mémoire…
Ma Buenos Aires... je veux revenir !
Buenos Aires, ma ville...
Comme me manque ton émotion !
À présent que je recommence à me souvenir,
Mon cœur se déchire...
Comment ai-je pu partir,
Comment ai-je pu abandonner
La chaleur de cette terre
Qui m’a offert tendresse et tranquillité !
La maisonnette paternelle
Qui m’a vu grandir dans la joie,
Ma passion amoureuse,
Et la bande du café ;
Tout resurgit à nouveau
En cette douce évocation
Et en pensant à tout ce que j’ai laissé
Je ne peux m’empêcher de verser une larme.
Et c’est en marchant sans but
Que j’ai soudainement réagi
En entendant un disque ;
Qui jouait ce tango :
« Garçon, apporte-moi un autre verre »
- C’est ce que chantait Carlos Gardel.
Et en l’entendant,
Tout mon passé m’est revenu en mémoire :
Les heureuses années de ma vie de garçon...
Ma vieille, ma bande de copains...
La copine que j’ai abandonnée...
Ce tango a fait ressurgir tout cela de ma mémoire…
Ma Buenos Aires... je veux revenir !