Moi aussi, comme tout le monde,
J’ai eu un jour de l’argent, des amis et un foyer.
Je n’avais jamais su qu’existait la duplicité,
Que le monde connaissait aussi la trahison.
Et quand, dans ma vie tranquille,
A surgi pour la première fois la terrible vérité,
J’ai cherché un appui auprès de ceux que j’aimais
Qui, cruels, m’ont laissé à ma solitude.
Illusions qui vivaient dans nos coeurs
Sont passées parmi nous et s’en sont allées
Illusions, je vous cherche, vous n’êtes pas là
Illusions, je ne peux vous retrouver.
Mon passé a succombé, transi,
Tremblant dans le froid
De ma vie présente...
Et les années passent, encore et encore,
Continuant de me reprocher
De n’avoir pas fait le mal.
Si tu es passé à côté de ta vie,
Si ton sort et ta confiance ont été mis à bas,
La méchanceté qui t’a coupé la route
Introduira dans ton destin une soif d’amours.
Mais quand, vaincu et épuisé,
Ta poitrine oppressée réclamera de la bonté
Les gens détourneront la tête,
Ne t’offrant qu’indifférence et solitude.